De beaux jours à venir - Megan Kruse

Auteur : Megan Kruse
Éditions : Denoël
Genre : Contemporain
Date de parution : 2016
Pages : 384

"L'été de mes neuf ans, mon père est rentré avec un cochon à l'arrière de son pick-up."

Synopsis :
   Depuis des années, Amy subit la violence de Gary. Jusqu’au jour où elle reçoit le coup de trop et décide de s’enfuir avec ses deux enfants, Jackson, dix-huit ans, et Lydia, treize ans. Premier arrêt au Starlight, motel crasseux qui va leur servir de refuge. Tous les trois s'endorment sereins et soulagés, mais au petit matin Jackson a disparu. Croyant gagner l’amour d’un père qui le rejette, il est retourné chez eux et a trahi sa mère et sa sœur en révélant à Gary l’adresse du motel. Amy se rend alors à l’évidence : si elle veut assurer sa sécurité et celle de Lydia, elle va devoir abandonner son fils. Cette séparation brise le cœur de la petite fille, très attachée à ce frère doux et différent. Jackson, de son côté, doit désormais se débrouiller seul, tiraillé entre la recherche désespérée de l’amour paternel, sa culpabilité et sa difficulté à gérer son homosexualité naissante.




Ce que j'en ai pensé :

Je souhaite tout d'abord remercier Babelio de m'avoir permis de découvrir ce roman lors d'une inscription à une rencontre d'auteur. Je souhaite également remercier les éditions Denoël et en particulier Dana Burlac du petit mot accompagnant le livre, ça fait toujours plaisir à celui qui le reçoit.

Pour être totalement honnête avec vous, lorsque j'ai choisi ce livre, je savais que je sortais de ma zone de confort livresque. La violence conjugale, l'homosexualité, ne sont pas du tout mes thèmes de prédilection. Mais lorsque j'ai créé ce blog, j'avais dans l'idée de m'ouvrir à d'autres genres de roman et "De beaux jours à venir" entre parfaitement dans cette catégorie. C'était donc un défi personnel que je n'aurai malheureusement pas pu relevé.

J'abandonne donc ce roman après 126 pages, qui m'a paru long, où je n'étais pas attaché et où les beaux jours se sont faits trop long à attendre. Je crois que c'est la première fois que je ressens autant de frustration à ne pas terminer un livre, sachant que je rencontre l'auteur courant septembre. Je me dis peut être qu'elle arrivera à me replonger dans le livre a posteriori. Mais à cet instant, je ne pense qu'à une phrase  écrite par Elizabteh Gilden dans l'avant propos de ce roman :

 "Elle [en parlant de Megan Kruse] m'a un jour décrit sa région comme le "pays des coulées de boue", une expression révélatrice à bien des niveaux."
 
C'est exactement le ressenti que j'ai de ma lecture, j'ai eu l'impression de nager dans de la boue, que chaque personnage n'est qu'un bouseux parmi d'autre et que les rencontres faites au cours du périple ne sont pas meilleures. Est-ce le reflet réel de la campagne américaine ? Ou est-ce que je crois encore au mythe de la réussite américaine, une fois que l'on a accédé au graal de la green card ? Je reste donc songeuse après la lecture de ces quelques pages...

Megan Kruse, nous propose sans doute une terrible vérité, une famille désolidarisée, des enfants sans aucun repère, une mère en fuite pas très fute-fute  qui découvre que sa fille a été finalement extrêmement marquée par le fait qu'elle se faisait tabassée par son mari. Quand à Jackson, ce pauvre gamin, qui ne sait pas très bien  comment il doit vivre pleinement son homosexualité : entre prostitution et beuverie dans les bars boui boui du coin entre hommes qui sentent la sueur, la crasse et parlent  de leur passé graveleux devant des bières ...

Le mot de la fin :

Vous l'aurez compris, je ne me suis pas attachée aux personnages ni à l'histoire, je n'ai pas trouvé non plus que le texte était très bien écrit. L'écriture est simple, comme les personnages.

***


Commentaires

  1. Malgré ton avis négatif, c'est un livre qui me tente énormément !

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  2. Mince pour cette lecture décevante. Ça arrive malheureusement...

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